Les progrès de la technologie ont transformé les relations économiques et créé de nouveaux types de crimes, les auteurs et les victimes se déplaçant dans le cyberespace. Ces nouveaux crimes sont maintenant devenus une menace mondiale, affectant profondément non seulement les individus, mais aussi les systèmes financiers, les entreprises et la confiance du public. Autrefois rencontrés dans la rue, les escrocs se retrouvent désormais dans des courriels, sur les réseaux sociaux ou sur de faux sites Web.
Fraude Numérique
Conformément à l’article 157 du Code de commerce turc, il y a fraude lorsque l’auteur trompe une personne par un comportement frauduleux et profite à lui-même ou à quelqu’un d’autre tout en faisant du tort à la victime ou à quelqu’un d’autre. La forme aggravée du crime est commise via des outils technologiques et des plateformes numériques en vertu de l’article 158 de la même loi.
Lorsqu’il est commis sur des plateformes numériques, le crime présente des caractéristiques uniques découlant des opportunités offertes par le cyberespace. Ainsi, les criminels peuvent atteindre des milliers de personnes en quelques secondes, couvrir facilement leurs traces à l’aide de VPN et de crypto-monnaies, et traverser les frontières.
Les types de fraude numérique les plus courants sont les suivants:
- Hameçonnage: Le vol de données personnelles par le biais de faux courriels bancaires.
- Escroqueries à l’investissement: escroqueries à la crypto-monnaie avec promesses de « profits élevés garantis ».
- Ingénierie sociale: Abus de confiance par le biais de fausses relations sur les réseaux sociaux.
- Fausses offres d’emploi: Paiements de commissions reçus avec des offres telles que » Travaillez à domicile, gagnez 10 000 month par mois! »
- Faux sites d’achat: Non-livraison des produits achetés ou livraison de contrefaçons.
L’Autorité turque des Technologies de l’Information et de la Communication (ICTA) a annoncé que les plaintes pour fraude numérique avaient augmenté de 42% en 2022 par rapport à l’année précédente en Turquie.
La lutte contre ce crime est difficile en raison de l’effacement rapide des traces numériques, de la présence ou de la fuite des auteurs à l’étranger avant détection, et d’une législation en retard sur les technologies de pointe.
En droit turc, des efforts sont en cours pour réglementer la fraude numérique. Dans ce contexte, l’article 158 du Code pénal turc considère qu’il s’agit d’une infraction majeure lorsque la fraude est commise en utilisant des systèmes d’information, des banques ou des établissements de crédit comme outil. En outre, le Dixième chapitre du Code pénal turc contient une section sur la cybercriminalité et la Loi sur la cybersécurité n ° 7545 est également en vigueur.
La fraude numérique ne peut être éliminée uniquement par la réglementation. Elle doit également être abordée dans le cadre de la technologie, de l’éducation et de la coopération internationale. Les efforts mondiaux à cet égard sont essentiels pour protéger les droits individuels et assurer la stabilité économique.
Associé Exécutif Öykü Güldürmez