Les titres sont des instruments financiers négociés sur les marchés des capitaux et représentent divers actifs financiers.
Ils ont le potentiel de procurer aux investisseurs des rendements financiers tels que la plus-value du capital, les revenus d’intérêts ou les dividendes. Les titres comprennent des instruments tels que des actions, des obligations, des bons, etc.
Chaque type de titre offre des droits, des obligations et des profils de rendement différents, permettant aux investisseurs d’atteindre divers objectifs financiers. Ces instruments financiers jouent non seulement un rôle important dans les portefeuilles des investisseurs individuels et institutionnels, mais sont également un moteur clé de la croissance économique.
Le marché des valeurs mobilières turc est devenu de plus en plus attrayant pour les investisseurs étrangers ces dernières années. Cette attractivité est tirée par le potentiel de croissance économique, les infrastructures de marché développées et les incitations à l’investissement. Cependant, les réglementations fiscales et les risques juridiques auxquels les investisseurs étrangers sont confrontés lorsqu’ils entrent sur ce marché affectent considérablement l’efficacité des investissements et des processus décisionnels.
1. Réglementation fiscale et Obligations d’Arrêt
Les revenus des placements en valeurs mobilières en Turquie sont régis par la Loi de l’impôt sur le revenu n ° 193 (Loi de l’impôt sur le revenu). Surtout pour les investisseurs étrangers, les obligations de retenue à la source sont d’une grande importance à ce stade. Selon l’article 94 de la Loi de l’impôt sur le revenu, les revenus d’intérêts des instruments de dette tels que les obligations d’État et les bons sont soumis à une retenue à la source à des taux allant de 0% à 15%. Ces taux sont déterminés par décret présidentiel et peuvent varier en fonction des conditions économiques.
Les plus-values boursières sont généralement exonérées de retenue à la source pour les investisseurs étrangers selon l’article provisoire 67 de la même loi. L’objectif de ces réglementations est de rendre le marché turc attractif pour les investisseurs étrangers et d’encourager les flux d’investissements.
2. Conventions de Double Imposition et leurs Avantages
Les conventions de double imposition de la Turquie sont généralement basées sur le Traité type de l’OCDE (“Organisation de Coopération et de Développement économiques”) et sont actuellement en vigueur avec plus de 90 pays. Des accords avec de grands pays économiques tels que l’Allemagne, les États – Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, la Russie, la Russie, la Chine, le Japon, les Pays-Bas, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la France, l’Italie, la Russie, la Chine, le Japon et les Pays-Bas sont mis en œuvre pour réduire les obligations fiscales des investisseurs étrangers.
Pour que les traités s’appliquent, le véritable propriétaire des revenus doit être en mesure de prouver qu’il est un résident du pays partie au traité. Les taux d’imposition sont souvent réduits ou éliminés selon la convention, en particulier pour les types de revenus tels que les intérêts, les dividendes et les gains en capital.
Par exemple, les conventions prévoient généralement des taux de retenue à la source faibles allant de 10 à 15% sur les revenus d’intérêts et de 5 à 15% sur les revenus de dividendes. L’objectif de ces accords est d’encourager les flux d’investissements internationaux en empêchant les investisseurs étrangers d’être imposés à la fois dans leur pays d’origine et en Turquie sur les mêmes revenus.
3. Risques juridiques dans les Investissements en Valeurs Mobilières
Les principaux risques juridiques auxquels sont confrontés les investisseurs étrangers dans leurs investissements sur le marché des valeurs mobilières turc comprennent les changements fréquents de législation, le non-respect des principes de transparence et d’ouverture et la complexité des processus de résolution juridique en cas de litige.
En particulier, les lacunes en matière de gouvernance d’entreprise, d’accès à l’information et de normes de reporting peuvent miner la confiance des investisseurs et entraîner des litiges juridiques.
4. Prise en compte de l’Investissement en termes d’Avantages fiscaux
Afin de bénéficier d’avantages fiscaux, les investisseurs étrangers doivent analyser les instruments d’investissement en Turquie et les régimes fiscaux auxquels ils sont soumis.
Par exemple, les revenus des titres liés à la Turquie tels que les “Euro-obligations” émises à l’étranger semblent être avantageux pour les investisseurs en raison des faibles taux de retenue à la source fixés par les décrets présidentiels.
De plus, les investissements réalisés par le biais de certains fonds communs de placement ou véhicules de placement à vocation particulière offrent également des conditions plus attractives d’un point de vue fiscal.
5. Conclusion
Les investissements étrangers sur le marché des valeurs mobilières turc peuvent être considérablement optimisés grâce à une planification fiscale et à des considérations juridiques appropriées. Une évaluation approfondie des obligations de retenue à la source, des conventions de double imposition et des risques juridiques des investisseurs étrangers peut minimiser les risques et augmenter les rendements des investissements. Par conséquent, obtenir des conseils fiscaux et un soutien juridique professionnel lors de la prise de décisions d’investissement est essentiel pour garantir un environnement d’investissement durable et sûr.